Durant cette année, aucune des filles qui me

Durant cette année, aucune des filles qui me plaisaient n'a su que je ressentais de l'intérêt pour elles, et l'une d'entre elles, ayant probablement compris que je la voyais plus que comme une chouette connaissance, m'a déclaré : "Toi et moi ce ne serait pas possible, déjà que moi je suis tête en l'air, mais alors ensemble on irait dans tous les sens."

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Suite :

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Elle avait probablement raison, et je ne regrette pas cette non-tentative de couple. Parfois, il vaut mieux garder une relation telle qu'elle est, plutôt que de prendre le risque de tout gâcher en tentant de devenir ce qu'on n'est probablement pas censé être. De plus, je n'étais pas prêt pour ça. Me remettre d'une rupture, qui plus est partiellement abusive, ça me prend du temps. De l'ordre d'1 à 2 ans de célibat total, sans rien, absolument rien entre la relation que j'enterre, et la relation à laquelle je contribue à donner naissance. Heureusement, jusqu'à nouvel ordre, je n'ai plus à me préoccuper de ce genre de problème. Que Dieu, ou la vie, me garde d'avoir à repasser par cette case là.

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Bref, revenons à cette histoire de popularité. À force de fréquenter des gens et de manquer de temps pour chacun d'entre eux, on finit par écourter les échanges, survoler les sujets, ou, sinon, on parle longtemps, mais la fréquence des discussions, elle, se réduit. Et puis, il y a la peur de perdre sa côte. Cette peur, je la déteste tellement que je sabote volontairement pour lui faire un doigt d'honneur, lorsqu'elle se manifeste du plus profond de moi. Cette peur est dangereuse, car, le pire...c'est que pour réussir, arrivé à un certain stade, elle est quasiment nécessaire. Pour continuer d'avancer, il faut avoir peur de la chute, peur de la stagnation, peur de l'ennui et de ce qu'il provoque, peur de la complaisance. Du moins, c'est ainsi que je le vis.
D'ailleurs, j'ai encore connu cette peur assez récemment...

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Lorsque j'étais fréquemment sur ce site, je le bombardais de (tentatives de) réponses. Je sais que cette activité m'a coûté au moins 72 jours pleins de ma vie, de sûr. Et quand je dis 72 jours, je parle de l'équivalent de 72 X H24. Oui oui. Je le faisais pour différentes raisons. Premièrement, par sentiment de culpabilité. Je me sentais coupable de savoir qu'autant de gens souffrent, et que je peux peut-être partager avec eux des expériences qui peuvent, peut-être, juste peut-être, contribuer à les aider à améliorer leur situation. J'imagine que j'ai aussi été motivé par l'espoir de recevoir des retours positifs (c'est quasiment sûr que j'étais aussi motivé par cela), par le désir de me rendre plus utile, et d'améliorer des conditions de vie, de par la France, ou peut-être même de par la francophonie (mdrrrr, je pense que ce que je viens d'écrire est décriptable).

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(tous les messages que j'ai reçu n'étaient pas de cet ordre, ce serait mentir que d'essayer de faire croire que c'est le cas.)

Comme je l'avais déjà précisé auparavant, j'avais déjà atteint un certain nombre de millions de vues, ce qui veut peut-être dire quelque chose, ou peut-être pas, je n'en sais rien car je ne me fies plus aux chiffres, ni même aux mots, en fait, je ne sais plus trop à quoi me fier, à part, peut-être, aux images (et encore...même pas vraiment). Du coup, cette pression du chiffre lié à la popularité, je l'ai aussi sentie...et ce Très souvent. 

La pression du chiffre et de la popularité, c'est un sentiment assez horrible, d'autant plus lorsqu'on sait qu'elle peut avoir des conséquences dans la vie d'autrui. D'un côté, j'avais cette envie de servir, de l'autre, cette méfiance vis-à-vis de certaines personnes potentiellement mal intetionnées, et puis, moi-même, mélange d'un désir de reconnaissance qui n'est probablement pas toujours légitime, et de sincérité quasi-totale. A de nombreuses reprises je me suis senti tiraillé, entre plusieurs choix, entre plusieurs moi. 

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Honnêtement, si j'avais voulu les manipuler, je savais pertinemment comment le faire. Il m'aurait juste suffit, de temps à autres, de publier (= partager) les post d'untel-unetelle, d'écrire des post plus courts, de prétendre avoir des solutions quasi infaillibles à leurs problèmes, avec "preuves" à l'appui, de déterminer quel groupe de personnes je voudrais me mettre dans la poche et de tout faire pour leur plaire. J'aurais pu faire le mec réservé, humble, j'aurais juste pu faire semblant. Mais, pour moi en tout cas, le prix à payer, comparé au soit disant gain généré par ce genre d'attitude...aurait été ridiculement élevé.
J'y aurais perdu mon âme, et mon identité. J'aurais été une bonne partie de ce que je ne veux pas être. Un manipulateur, un fourbe, et un malhonnête.

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Je pense que c'est le prix que toute personne populaire se risque à payer lorsqu'elle atteint le niveau de succès qui requiert d'elle de devoir se plier aux attentes des autres, plutôt que de trouver un compromis entre être elle-même, et accéder aux requêtes du groupe qu'elle représente.