17.01.22_ à 21h54Bon, il faut qu'on réfléchisse

17.01.22_ à 21h54
Bon, il faut qu'on réfléchisse sérieusement. Tout ce qui ne concerne pas la réflexion au sujet de Narcisse doit être considéré comme une distraction actuellement, jusqu'à ce qu'on trouve comment on est censé se comporter pour être efficace.

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Narcisse aurait passé son temps à se regarder dans le miroir, à s'admirer, à se contempler. Il aurait considéré que rien d'autre n'aurait suffisamment d'importance pour l'inciter à détourner son regard de sa propre existence, ou, du moins, de l'image qu'il s'en faisait.

Mais...même s'il avait été vraiment beau, sublime :

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Est-ce que sa beauté aurait été un "argument" suffisant pour justifier ce comportement ?
Si Matthew Noscka passait son temps à s'admirer dans la glace... comment ferait-il pour subvenir à ses besoins humains ? Et attends... la beauté de Narcisse.... la beauté de Narcisse ne servait à Rien. C'est ça ! Narcisse ne faisait Rien de sa prétendue beauté, à part la contempler. Il la gardait pour lui, égoïstement, sans chercher à faire en sorte qu'elle serve d'autres personnes, sans chercher à la mettre à profit car il était trop occupé à contempler son senti.... Ce n'était Pas sa beauté qu'il admirait...c'est le sentiment d'accomplissement qui en découlait !
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Le problème de Narcisse n'était donc pas qu'il était "beau"...mais qu'il se sentait trop "beau" pour avoir besoin de faire quoi que ce soit d'autre pour mériter sa propre existence. "Je suis si beau, je suis magnifique, je suis d'une magnificence incomparable, improbable. Je suis tellement beau qu'il n'y a que ça qui compte."
Et bien non, Narcisse...ce n'est pas le plus important.
Ce qu'on peut apprendre de cette histoire, c'est que la beauté n'est pas censée être contemplée par celle ou celui qui la projette, elle est faîte pour rendre service à autrui.
L'histoire de Narcisse, c'est l'histoire de l'exceptionnel. Admire ce qui te rend exceptionnel-le, et, à force de le faire, tu te noieras dans ce sentiment d'être digne d'être contemplé-e de façon fréquente, soutenue...continue. Si Narcisse était redescendu sur Terre et s'était dit "Mais qu'est-ce que je fais, là ? Qu'est-ce que je fais à m'admirer depuis 4h dans cette rivière ? Il est temps que je me ressaisisse, et que j'aille vaquer aux occupations de la vie quotidienne, afin de survivre, et parce que, qu'importe ce que je dégage, je ne suis pas exempté de ma responsabilité d'assurer ma propre survie.", il aurait vécu bien plus longtemps.
Je ne suis pas censé "admirer" ce que j'accomplis, ce que je deviens, non, je suis censé juste faire ce que j'ai à faire, et avoir un regard Détâché, c'est ça : le détâchement. C'est exactement ça ! Ces temps-ci, je manque énormément de détâchement vis-à-vis de mon image. Je suis complètement déconnecté de ma propre réalité qui veut que je traite les vraies priorités comme...des vraies priorités. Du coup, conséquence, ma propre vie est en train de lentement me filer entre les doigts, et si je continue, je risque de me noyer dans cet aveuglement.
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Tout ce que je fais actuellement est nul, mais ce n'est pas suffisamment nul pour que je sois obligé de le cacher des yeux du monde. Je dois juste faire ce qu'il y a à faire, tout en faisant en sorte de prendre suffisamment de plaisir pour continuer sur du très long terme. Par contre, il est important que je me détâche de mon image, ou que je suis (23.01.22 à 15h20 : *sois ) plus critique avec moi-même, particulièrement lorsqu'il s'agit de me focaliser sur des choses qui ne constitueront pas un gagne pain pour moi, et il faut que je sois encore plus critique avec moi-même lorsque je me focalise sur des choses qui ont vraiment de l'importance.

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Qu'est-ce qui importe vraiment ?
_ Que je devienne plus compétent dans différents domaines
_ Que je devienne un meilleur compagnon de vie
_ Que je devienne un super père
_ Que je devienne plus fiable en tant que proche, et même moins proche
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Je suis physiquement ce que je suis, j'ai fait ce que j'ai fait. Mais ce n'est pas ce qui compte. La question est : C'est quoi la suite ?
Je pense que nul-le n'est à l'abri de l'addction à soi-même, et je considère que c'est, très probablement toujours, un pîège. Je souhaite éviter d'y rester coincé. Il faut donc que je redresse la barre, et ce, très, très vite, avant de prendre de mauvais plis, et que ma vie en reste froissée, à vie.

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Oh...ouaw... "Le temps que tu prends à te contempler, c'est non seulement du temps que tu ne prends pas à progresser, mais c'est aussi du temps que tu ne prends pas à te maintenir en vie.". Narcisse à gagné la beauté...mais, de l'autre côté, il y a perdu la raison, car il n'avait pas la maturité nécessaire pour apprendre à se détâcher de son image, et, en s'en dêtachant, apprendre à l'utiliser de façon utile, pour lui-même, et pour les autres.", contrairement au modèle que j'ai utilisé comme référence pour cette réflexion.