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La plupart des gens cherche un résultat fini. Ça m'a l'air d'être toujours la même chose. Pour que quelque chose ait de l'intérêt, lorsque ça vient de quelque chose d'autre que nous, il faut qu'elle soit proche d'une forme de paroxysme de l'accomplissement. Nous accordons plus de temps à ce que nos proches font, parce qu'ils font partie de ce "nous", nous accordons une attention particulière à ce que nos enfants font, parce que ce sont les notres. C'est étrange la vie d'un humain. Pour survivre, nous devons assurer notre survie individuelle, mais, en même temps celle du groupe, tout en nous assurant d'avoir le plus d'intérêt possible pour bénéficier des avantages qui nous intéressent, sinon notre propre perception de nous-même nous pousserait à nous auto-détruire.

Dans tous les cas, nous sommes condamnés à réussir. C'est assez "marrant" le jeu de la vie, quand on y pense. 

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Ayant conscience du risque de la recherche constante de la finitude, je prends mon temps, je prends mon mal en patience. J'essaye de savourer chaque petit moment que tant d'autres trouveraient si banals, afin de me souvenir qu'il est avant tout question de se rapprocher de quelque chose, pas de l'atteindre. Le bonheur, on s'en rapproche, on ne l'atteint jamais. La perfection, on tente de s'en rapprocher, on ne l'atteint jamais elle non plus.